Le château de la Napoule, édifié au XIVe siècle par les comtes de Villeneuve est inscrit aux monuments historiques et le parc labellisé « Jardin remarquable ». Les restes de cette demeure médiévale furent rachetés en 1918 et rénovés dans un style néo-médiéval, par deux américains, Henry Clews et Elsie Whelen, dite Marie Clews, qui fonda en 1951, l’Association d’art de La Napoule Mémorial Henry Clews (La Napoule Art Foundation) faisant de ce château un lieu unique d’échanges culturels.
C’est dans cet écrin de la Côte d’Azur que La Napoule Art Foundation organisa, le samedi 7 mai, le vernissage de l’exposition « Ce n’est qu’une impression » de Laurent Barnavon.
Enfant du pays, artiste diplômé de la Villa Arson à Nice, voyageur invétéré pendant plus de 20 ans, nourri de sa soif de découverte des savoir afin d’être en mesure de réaliser son œuvre, il nous expose cette magie qu’il a su créer, magnifiquement décrit par le bristol :
« … un tableau devient sculpture, une femme se déshabille sa propre image... ».
Son œuvre exposée, mettant notamment en scène Koike Mimoza, danseuse principale des Ballets de Monte Carlo et nommée en 2015 Chevalier de l’Ordre du Mérite Culturel par son Altesse Sérénissime Albert II de Monaco, nous dévoile tout le talent de cet artiste exceptionnel et de ses deux arts de prédilection : la sculpture et la photographie. Sa passion profonde pour la tautologie de la photographie de photo et le sujet de la multiplication des images, dans le plus grand respect de la tradition des techniques de l’origami, jaillit des ses œuvres pour notre plus grand bonheur.
Organisé par Yvan Soulier et son équipe de Carte Blanche Monaco, cet événement artistique nous a permis de découvrir l’œuvre d’une vie d’un artiste autant passionné que passionnant qui de surcroît est multidisciplinaire, tant dans l’industrie que dans la haute couture ou encore travaillant également des matières comme l’acier ou le cuir.