Cette 25e édition du Rallye Monte-Carlo historique a tenu toutes ses promesses.
Cinq itinéraires de concentration, au départ de Bad Hombourg, Oslo, Londres, Turin et Reims ont amenés les 289 engagés à Monte-Carlo, attendu par les 100 commissaires de l’Automobile Club de Monaco, en charge du bon déroulement des épreuves.
Des voitures mythiques, telles que les Porsche 356, 911, 912 et 924, les Lancia Stratos, coupé Fulvia et Beta Monte-Carlo, des Renault R5 Alpine et R5 Turbo, des Gordini R8, R12 et R17, Ford Capri 2300 S, Jaguar Mk2 3.8, Fiat 124 Abarth, Audi Quattro, Aston Martin DB2 et la doyenne de toutes, une Dauphine, toutes construites entre 1911 et 1982 ayant pris au moins une fois le départ d’une édition du Rallye Monte-Carlo, venues s’affronter sur des routes ayant fait la réputation de ce célèbre rallye.
C’est finalement l’équipage suisse 242, composé de Claudio Enz et Cristina Seeberger, qui a remporté le trophée tant convoité, sur une Lancia Fulvia Coupe 1.3S de 1970, devant Ilya Kashin et Boris Kostyrko, courant sous drapeau ANA en raison du conflit Russo-ukrainien, sur une Volkswagen Scirocco de 1982 et l’équipage italien, Giovanni Chiesa et Tiziana Chiesa sur une Alfa Romeo Giulia Ti 1600 de 1965.
Quant à l’équipage allemand composé d’Antoine et Philippe Cornet de Ways Ruart, vainqueur de l’épreuve en 2022 sur une Porsche 911 de 1965, il a terminé cette année 44e toujours sur la même voiture.
Les années et les épreuves se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est là tout le charme de cette épreuve.
Jean-Luc ELENA